Captain America: First Avenger

Cet article est très largement inspiré du live tweet de mon visionnage du film, fautes de frappe et limitation de caractères en moins.

Il est intéressant de voir à quel point, dès le début de ce marathon (dont l’explication est accessible en cliquant ici), l’ordre est chamboulé. En effet, Captain America: First Avenger est loin d’avoir été le premier film sorti par Marvel Studios, puisqu’il s’agit en fait du cinquième film produit pour le MCU. Avant cela, le public avait déjà pu se familiariser avec, dans l’ordre : Iron Man, Thor et Hulk. Même si ces derniers ne sauront tarder dans ce marathon, c’est bel et bien avec Captain America que cet ordre de visionnage chronologique démarre.

Attention, passé ce message, vous prenez le risque de tomber sur un spoiler du film Captain America: First Avenger.

Poster du film Captain America: First Avenger (2011) réalisé par Joe Johnston.

Une introduction au MCU

Par bien des manières, Captain America: First Avenger fait office d’une introduction étonnamment pertinente dans le MCU.

D’abord, il s’agit d’une très bonne porte d’entrée dans l’univers qui y est dépeint. Comme il se déroule majoritairement dans un passé assez lointain (entre 1942 et 1945), il dispose des pions qui auront pour charge de fonder les bases historiques d’un univers résolument riche : la formule du Super-Soldat du Dr. Abraham Erskine ; la présentation de Howard Stark, de l’Agent Carter et de Nick Fury ; et la mention des mythes nordiques qui semblent plus véridiques qu’on n’aurait voulu le croire au vu de l’existence du Tesseract.

De plus, il s’agit d’un film qui (ré)établit les bases du genre super-héroïque en profitant du contexte dans lequel se déroule l’action pour revenir aux sources du schéma narratif super-héroïque, où les gentils affrontent les méchants et protègent la veuve et l’orphelin.

Première apparition de Captain America dans Captain America Comics #1 publié en mars 1941.

Contexte

Le film démarre dans le présent, où une équipe de forage découvre durant l’une de ses opérations en Arctique un énigmatique bouclier frappé d’une étoile. Alors qu’ils décident de prévenir un certain Fury de leur découverte, le spectateur se retrouve propulsé en 1942, en pleine Seconde Guerre Mondiale.

C’est important de noter que ce film remonte véritablement aux sources de l’univers Marvel, Captain America ayant été créé par Joe Simon et Jack Kirby (prenez l’habitude de lire ce dernier nom) en 1941. Captain America était une véritable icône patriotique dont les comics avaient pour but d’encourager l’effort de guerre aux Etats-Unis. Combattant d’abord Hitler, allié à son sidekick Bucky Barnes, il sera rapidement confronté à Crâne Rouge, un officier nazi retors.

Captain America ne peut donc pas se faire déposséder de son contexte de départ : il est un symbole d’espoir dans une Amérique en guerre pour défendre la liberté.

~swoons~

Steve Rogers et Captain America

Dès le départ, le film présente Steven « Steve » Rogers comme un jeune homme volontaire, souhaitant s’enrôler pour défendre la justice et la liberté, mais à qui on refuse l’accès à l’armée en raison d’une condition physique déplorable, voire lamentable. C’est une personnalité assez introvertie, qui n’a qu’un ami, James « Bucky » Barnes, qui semble être tout son contraire : grand, athlétique et extraverti (et qui a donc pu s’enrôler, lui).

On voit déjà que Steve possède une volonté d’acier, et ne se laisse pas abattre par son refus : au lieu de baisser les bras, il tente de réessayer de passer les tests d’aptitude, quitte à se rendre coupable de falsification de papiers. Plus encore, il ne se laisse jamais terrasser lorsqu’il se fait battre par un inconnu à l’arrière d’un cinéma. Selon Steve lui-même : « Je pourrais faire ça toute la journée ». Il fait également preuve de respect et de compassion pour les soldats mobilisés dont il apprend les nouvelles au cinéma.

Il prouve également sa valeur lorsque le Dr. Erskine l’interroge sur ses intentions : il ne veut pas tuer des Nazis ou des Allemands, il veut protéger les innocents des tyrans, peu importe leur origine. Il ne cherche pas à obtenir le pouvoir garanti par le sérum du Dr. Erskine pour être simplement plus fort que ses adversaires, sa priorité est d’utiliser son pouvoir pour protéger ceux qui n’en ont pas la force.

C’est d’ailleurs l’avantage que lui trouve Erskine. Comme il le dit lui-même : « un homme faible connaît la valeur du pouvoir et de la compassion ». Parce que Steve sait ce que c’est de ne pas être considéré à sa juste valeur, parce qu’il sait ce que c’est d’être trop faible pour se débarrasser de ses tyrans, il comprend ce qu’apporte le pouvoir, chose qu’il partage d’abord avec Peggy Carter (on y reviendra) puis, on le verra, avec d’autres héros du MCU.

Il est possible d’observer la priorité attribuée à Steve Rogers à aider les innocents par rapport à attaquer les tyrans plusieurs fois dans le film, mais la première occurrence vraiment frappante est la course-poursuite après l’assassinat d’Erskine. A la fin de la poursuite, l’assassin prend un enfant en otage avec pour intention de le tuer si Rogers s’approche de trop près. Se rendant compte que son arme ne fonctionne plus, il jette l’enfant dans le fleuve avant de tenter une fuite. Steve ne se précipite pas sur l’assassin, mais bien vers l’enfant afin de vérifier s’il va bien.

Cette priorité se voit également dans son choix d’arme : Captain America préfère se battre à l’aide d’un bouclier, dont la première vocation est de protéger, d’aider à défendre.

Cependant, suite à l’assassinat d’Erskine, Rogers se voit à nouveau refuser la possibilité de combattre sur le front. A la place, il devient une icône de ce qui est décrit par le sénateur qui le recrute comme « le plus important des champs de bataille de cette guerre » : la propagande. Steve Rogers devient ainsi Captain America, l’outil de propagande pour encourager l’effort de guerre et remonter le moral des Américains. On voit néanmoins qu’il s’agit d’une médiocre consolation, surtout lors d’une tournée auprès des troupes mobilisées, dont les officiers lui rappellent qu’il ne sert finalement pas à grand chose dans cette guerre.

Steve Rogers devient vraiment Captain America lorsqu’il apprend que son ami Bucky est retenu prisonnier par HYDRA et qu’il a la possibilité de le sauver. Pas la permission, la possibilité. C’est là que naît une autre dimension du personnage : il sait faire la différence entre ce qui est légal et ce qui est juste. Bien qu’il n’ait pas le droit de se rendre en mission à la base d’HYDRA, il s’y envole quand même et réussit finalement sa mission, devenant à la fois le symbole qu’il était censé être et le soldat et leader que tout le monde est prêt à suivre, car tout le monde sait que Captain America fait ce qu’il pense être le plus juste. Il devient un héros. S’il y a bien une leçon à retenir de ce personnage, c’est que ce n’est pas tant le pouvoir qui fait le héros – le pouvoir ne rend que surhumain – mais que c’est bien la façon et la raison de s’en servir.

Un autre point important du développement de Steve dans ce film est la mort de Bucky. Il s’agit en effet du premier échec de Captain America et, pour Steve, de la perte de l’être qui lui était le plus cher. Tout ceci alors qu’il avait une chance de le sauver, qu’il l’a tentée, pour finalement se retrouver à voir son ami chuter dans le vide, impuissant. Non seulement il portera les marques de ce deuil et de cette culpabilité toute sa vie, mais cet événement lui rappellera tel une épée de Damoclès que même lui, le Super-Soldat, ne peut pas tout accomplir, et qu’il ne peut pas tout réussir seul.

C’est d’ailleurs une leçon très bien retenue lors de son assaut contre le quartier général d’HYDRA. Au lieu de s’y rendre seul, il joue sur la ruse et s’entoure en fait de tous ses alliés, depuis l’agent Carter jusqu’au colonel Phillips en passant par les Commandos Hurlants pour parvenir à ses fins. Il comprend que ce qu’on ne peut réussir seul, on peut l’accomplir ensemble. Pour Steve Rogers comme pour Captain America, l’union fait la force.

Néanmoins, il finit quand même par se retrouver seul face à sa némésis, Crâne Rouge. Une fois Crâne Rouge vaincu, il est confronté à la nécessité de faire un sacrifice : sachant qu’il est le seul à pouvoir tenter d’empêcher la destruction à laquelle se destine le vaisseau de Crâne Rouge, il comprend qu’il risque d’y laisser sa vie au profit de millions d’autres. C’est cela la force ultime du héros : savoir que le pouvoir sert non pas à établir une domination quelle qu’elle soit vis-à-vis d’autres individus, mais bien à faire passer les besoins des autres en priorité vis-à-vis des siens.

Captain America sait qu’il est plus résistant que la moyenne, et qu’il a donc peut-être une chance de survivre au crash, alors que les millions d’Américains menacés par l’engin de mort de Crâne Rouge n’ont absolument aucune chance de survivre à la décimation à venir. Se sachant de toute façon moins en danger, il décide de risquer sa vie pour en sauver des millions. Et il plonge.

On voit d’ailleurs bien que Steve et Peggy continuent à garder un peu d’espoir quant à l’issue du crash, en programmant les festivités qui auront lieu après leur victoire. Ces deux personnages sont d’ailleurs des symboles d’espoir : Peggy incarne l’espoir que n’importe où, il sera possible de trouver des personnes capables de compatir et de regarder par-delà les compétences et les apparences des individus pour y trouver les ambitions et les valeurs (et elle est le symbole de l’espoir en général pour Steve) ; tandis que Steve Rogers/Captain America incarne l’espoir que, même quand tout semble perdu, il se trouvera toujours quelqu’un de fort pour se dresser face à l’adversité et protéger ceux qui n’en ont pas la force.

Par ses valeurs et son comportement chevaleresque, Captain America accomplit une double action : il ré-établit les valeurs classiques d’un super-héros (voire d’un héros au sens classique du terme) tout en devenant un modèle héroïque. Captain America devient le premier super-héros, il sera l’inspiration de plusieurs dizaines d’autres héros mais aussi de millions de spectateurs, bien qu’il paraisse moins facile de s’identifier à lui pour l’être humain lambda.

En effet, bien que Steve Rogers n’est pas exempt de défauts (naïveté, croyance presque dogmatique en ses valeurs), ses défauts n’entraînent pas de conséquences dans l’époque d’origine de Cap’, puisqu’il combat dans un conflit manichéen où le flou idéologique n’existe que très peu. Il sera néanmoins intéressant de voir comment ces défauts se manifesteront et quelles seront leurs conséquences maintenant que Steve se trouve dans le monde actuel, bien moins manichéen qu’alors.

C’est d’ailleurs le dernier point important de l’histoire de Steve Rogers dans ce film : il n’est finalement plus à sa place. Propulsé 70 ans après la fin d’une guerre qu’il n’a jamais vu se terminer, il se retrouve dans un Times Square méconnaissable, visiblement perdu, et sa dernière réplique montre toute la tragédie qu’il vient de se passer : Steve Rogers appartient à un monde révolu, qu’il ne voulait pas quitter, et dans lequel il garde encore les deux pieds bien ancrés.

Plus que tout autre ennemi de la Phase 1 du MCU, Red Skull est véritablement une némésis pour le héros.

Crâne Rouge

Crâne Rouge est également intéressant à suivre, dans une moindre mesure toutefois que Captain America. On découvre ainsi que Johann Shmidt était à l’origine un SS tout ce qu’il y a de plus classique, voire même une sorte d’équivalent à Himmler, qui était lui aussi féru de mythologie et d’occultiste. Shmidt croyait dur comme fer (apparemment à raison) que certains éléments des mythes étaient bien réels. La première piste logique pour un suprématiste blanc allemand était donc la mythologie nordique, qui l’a amené directement au Tesseract.

Cependant, il croyait également que le Tesseract ne pouvait être utilisé que par un être supérieur au simple humain. C’était pour cela qu’il souhaitait s’inoculer le sérum d’Erskine. Pendant mes premiers visionnages, je pensais que ce dernier, lorsqu’il racontait l’histoire de Shmidt, faisait comprendre que Shmidt s’était fait défigurer parce que le sérum avait fait ressortir le « mauvais » en lui à la surface. Il s’avère que j’avais en partie tort. Si les conséquences physiques sont bien dues au fait que le sérum n’était pas au point à ce moment-là (ce qui est admis par Erskine), ce que dit Erskine sur le fait que le sérum rend « le bon meilleur et le mal pire » est vrai aussi.

Le sérum est en fait une métaphore du pouvoir d’une manière générale. Il fait ressortir ce qu’il y a de pire chez Shmidt car il a toujours connu le pouvoir, c’est une personne qui a connu le privilège et la puissance, et qui croit en sa propre supériorité : son ambition est donc d’utiliser son pouvoir pour obtenir encore plus de pouvoir, car le pouvoir est ici une fin en soi. En revanche, il fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez Rogers car il connaît la valeur du pouvoir, et qu’il ne se considère pas meilleur qu’untel ou untel, il l’utilise avec compassion pour protéger les plus faibles.

C’est là toute l’opposition entre Captain America et Crâne Rouge : Captain America est un symbole de liberté (comme symbolisé par sa couleur dominante, le bleu) qui a gardé son humanité parce qu’il ne se croit pas meilleur juste parce qu’il possède une grande force physique, alors que Crâne Rouge se croit désormais supérieur à l’humanité et a abandonné sa logique humaine pour tenter d’égaler les dieux, seulement pour devenir un monstre sanguinaire (d’où la couleur rouge) et inhumain. C’est d’ailleurs lorsqu’il saisit le pouvoir des dieux (le Tesseract) qu’il rencontre sa défaite, l’artefact semblant réagir selon sa propre volonté afin de mettre fin à sa folle course sans réel but autre que : plus de pouvoir.

Cette opposition s’observe de bien des manières :

  • l’opposition des couleurs déjà évoquée, mais aussi leur manière de se battre (un bouclier vs. un pistolet) ;
  • leur manière de se considérer, comme le montre le début de l’assaut final contre le QG d’HYDRA : Crâne Rouge ne comprend pas ce que Erskine trouvait à Steve, lequel lui répond « Rien. Je ne suis qu’un simple gars de Brooklyn », ce dont Crâne Rouge ne semble pas comprendre la valeur ;
  • et leur manière de considérer les autres, comme observé durant le sauvetage de Bucky : alors que la base est en pleine autodestruction, Steve et Bucky refusent de quitter les lieux l’un sans l’autre, montrant au passage que Bucky est aussi valeureux que Steve ; alors que de son côté, Crâne Rouge est à la limite d’abandonner Arnim Zola à son propre sort.

Le conflit idéologique entre Captain America et Crâne Rouge ré-établit un modèle narratif : le conflit manichéen. Cap’ est la liberté, l’espoir et la compassion contre la domination, l’autoritarisme et la mégalomanie de Crâne Rouge. Encore une fois, c’est un modèle qui fonctionne dans son contexte, mais qui n’a pas lieu d’être dans le monde actuel où vient d’atterrir Steve.

She’s beauty, she’s grace, she’ll punch you in the face.

Agent Carter

Je tenais, avant de conclure cet article, à dédier quelques mots à l’Agent Carter, notamment parce que c’est l’un de mes personnages préférés du MCU et mon personnage préféré de ce film.

Tout au long du film, il est possible de voir que Peggy Carter semble constamment sur la même longueur d’ondes que Cap’. C’est tout simplement parce qu’elle possède autant de valeurs héroïques que lui. Par exemple, lors de la scène d’entraînement où le colonel Phillips envoie une grenade factice et où Rogers, persuadé qu’il s’agit d’une vraie, se précipite dessus pour épargner les autres, on peut voir Peggy prendre son élan, en train réagir de la même façon que Steve dans cette situation. Steve s’est juste trouvé plus près et donc en premier sur la fausse grenade.

Le personnage est écrit d’une telle manière qu’il est possible de comprendre d’où elle vient très facilement : elle aussi sait ce que c’est que d’être faible, mais pas pour les mêmes raisons que Steve. Bien qu’elle se montre compétente, elle a toujours eu à supporter d’être une femme dans un monde très masculin et sexiste, et à être donc toujours rabaissée et forcée de prouver sa valeur. Devenue l’un des meilleurs agents du colonel Phillips, elle possède un certain pouvoir, mais là encore, elle connaît sa valeur, et sait que le pouvoir peut être perdu. C’est pour ça qu’elle semble si prompte à frapper un soldat irrespectueux : à la moindre manifestation de faiblesse face à l’absence de respect, le pouvoir s’en va.

On comprend sa compassion pour Steve parce qu’elle comprend d’où il vient et qu’elle sait ce que ça fait de ne pas être jugé à sa valeur : elle est capable de voir au-delà du petit bonhomme rachitique et d’en comprendre le potentiel. Elle a l’habitude de côtoyer des idiots qui ne pensent qu’avec leur entre-jambe et n’ont pour but que de prouver qu’ils sont les plus forts, donc il est normal qu’elle soit attendrie par le petit gars intelligent et introverti qui est vraiment gentil et compatissant.

Chacun comprend d’où l’autre vient. Ce qui est très appréciable dans cette relation est qu’elle est surtout bâtie sur un respect mutuel palpable, où les deux reconnaissent la valeur de chacun, avant même la simple tendresse. Peggy est autant un modèle pour Steve que Steve est un modèle pour Peggy, comme le prouve la photo de Peggy que Steve possède, comme un rappel de tout ce pour quoi il se bat, sans jamais perdre espoir.

Point Scène Post-Générique

Comme tous les films du MCU jusqu’à présent, le film ne déroge pas à la règle de la scène post-générique. Elle met en scène Steve, visiblement encore dans le monde actuel, s’entraîner au punching bag, vraisemblablement assailli par des conflits internes. Il est rejoint par le fameux Fury, qui l’avait confronté à la fin du film, et qui lui demande de l’aider à sauver le monde. Quelle est la menace ? Et pourquoi y a-t-il tant de personnages qu’on ne connaît pas dans un trailer ? Affaire à suivre…

En bref

Captain America: First Avenger est une parfaite entrée en la matière pour le MCU.

A défaut de fournir un personnage principal auquel il est facile de s’identifier, le film permet de réaffirmer le genre du super-héros en imposant un modèle idéal de super-héros, qui reprend les codes du héros classique comme du chevalier médiéval courtois, et autour duquel tous les personnages ayant pour ambition de protéger et servir graviteront.

Grâce au contexte de l’action qui s’y déroule, une époque où tout était plus simple, le conflit manichéen semble presque couler de source, même si le spectateur actuel ne croit plus en ce schéma-là. Il sera très intéressant de voir comment ce schéma sera repris et modifié pour subvenir au besoin de réalisme et de complexité de ce fameux spectateur.

Point One-Shot

Avant de passer au film suivant, je souhaite vous parler des one-shots. Les One-Shots sont des courts-métrages produits par Marvel Studios destinés à proposer une sorte d’extension de l’univers du MCU. Ils sont au nombre de six à l’heure actuelle, et sont chacun l’extension d’un film du MCU, à l’exception de la première, intitulée The Consultant, mais on y reviendra. Les films concernés sont Iron Man 2L’Incroyable HulkThorCaptain America: First AvengerAvengers et Iron Man 3.

La One-Shot associée à Captain America: First Avenger est intitulée Agent Carter, et vous pouvez la visionner ici (attention, sous-titrage approximatif). On retrouve donc Peggy Carter un an après la fin du film : désormais agent officiel de la Section Scientifique de Réserve (elle n’était qu’un agent détaché de l’Intelligence Service dans le film), elle subit à nouveau le sexisme du milieu, alors qu’elle se montre capable d’accomplir bien plus que ses collègues masculins. Après avoir pris une mission, elle est contactée par Howard Stark, qui lui dit qu’elle dirigera le S.H.I.E.L.D. avec lui. Mais qu’est-ce que le S.H.I.E.L.D. ? Mystère mystère. Peut-être le film prochain nous éclaireras là-dessus ?

Prochain article : Captain Marvel

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