Avengers: l’Ère d’Ultron (Partie 1)

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la suite d’Avengers fait moins l’unanimité que le premier volet de la saga. Peu ont apprécié le rythme alternatif, un ton qui se cherche et une intrigue apparemment trop compliquée pour être comprise (alors qu’en vrai il n’y en a peut-être que deux qui unissent les différents Avengers et quelques thématiques annexes individuelles).

Me concernant, j’adore ce film, même si il n’est pas parfait et souffre d’une écriture parfois décousue voire franchement agaçante (évidemment que les seins de Scarlett Johansson doivent faire l’objet d’un gag visuel sinon c’est pas un film vraiment drôle) à cause d’un Joss Whedon à bout de souffle poussé au burn out par le Comité Créatif de Marvel Studios (encore eux) qui pour plusieurs raisons a souhaité surveiller la production de ce film avec une attention toute particulière, avec les problèmes que cela implique (consultez mon article sur Thor: le Monde des ténèbres pour en savoir plus sur le Comité Créatif, vous allez voir c’est pas piqué des hannetons).

Ce film permet de se familiariser encore mieux avec les six Avengers, surtout Bruce Banner, Black Widow et Clint Barton, dont le développement avait souffert à cause de la place que prenaient Captain America, Iron Man, Thor et Loki. Le film fait également avancer l’intrigue liée aux Pierres d’Infinité, qui donnent leur nom à la saga formée par tous les films du MCU sortis jusqu’à Avengers: Endgame : l’Infinity Saga (ou « Saga de l’Infini ») pour les non-anglophones.

Sans plus attendre, plongeons-nous dans les nouvelles aventures des héros les plus puissants de la Terre.

Attention, passé ce message, vous prenez le risque de tomber sur un spoiler du film Avengers: l’Ère d’Ultron (et des précédents films visionnés pour ce marathon).

Poster du film Avengers: l’Ère d’Ultron (2015) réalisé par Joss Whedon.

Rappel des troupes

Après s’être séparés à la fin de Avengers pour vaquer à leurs occupations normales le temps de connaître un peu plus d’évolution, les Avengers se sont réunis suite à la chute du S.H.I.E.L.D. montrée dans Captain America: le Soldat de l’hiver et se sont attelés à démanteler les diverses cellules encore en activité de l’organisation criminelle HYDRA, pendant que les spectateurs faisaient connaissance avec les Gardiens de la Galaxie, à quelques années-lumières de la planète bleue.

Le film s’ouvre sur l’assaut final mené par les Avengers contre HYDRA, en Sokovie, un petit pays d’Europe de l’est. Durant l’assaut, on peut constater qu’une nouvelle complicité est née entre chaque Avenger pendant les mois durant lesquels ils ont affronté HYDRA à la recherche du Sceptre de Loki, détenu par l’organisation (comme on l’avait vu dans la scène post-générique de Captain America: le Soldat de l’hiver).

On comprend que le Sceptre a servi à donner leurs pouvoirs aux jumeaux Wanda et Pietro Maximoff, qui semblent vouer une haine farouche à Tony Stark et aux Avengers, comme la plupart de leurs concitoyens sokoviens. Libérés, les jumeaux s’en prennent à Tony Stark qui, à cause des pouvoirs de Wanda sur l’esprit, voit ses plus grandes peurs le motiver à étudier le Sceptre afin de l’utiliser pour garantir la paix au monde.

En utilisant le Sceptre, qui renferme une véritable conscience artificielle, Tony (aidé de Bruce Banner) crée Ultron, une intelligence artificielle au raisonnement extrêmement dysfonctionnel qui le conduit à vouloir éradiquer l’humanité ainsi que les Avengers pour pouvoir garantir la paix qu’il lui a été demandé d’assurer. Ce dernier s’allie aux jumeaux Maximoff afin de détruire les Avengers.

Grâce à tous ces éléments d’intrigue, le film parvient à aborder une thématique très intéressante pour un film de super-héros : la monstruosité. La plupart des personnages du film se considère comme un monstre ou agit comme tel, comme nous allons le voir en nous attardant sur chacun des personnages.

Tony Stark est le premier à faire face à ses responsabilités.

Tony Stark/Iron Man

La dernière fois qu’on avait vu Tony Stark, c’était dans son propre film, où il apprenait enfin à accepter pleinement toutes les responsabilités qui lui incombaient et à achever son cheminement de super-héros, en se libérant de la dissociation qu’il avait faite entre lui, Tony Stark, et son alter ego Iron Man. Finies les stratégies d’évitement, Tony Stark/Iron Man est prêt à en découdre directement avec l’adversité.

Le film Iron Man 3 avait également évoqué le traumatisme qu’avait été son passage à travers le portail ouvert par le Tesseract au-dessus de New York. On savait qu’il était obsédé par la possibilité – vraisemblablement importante – que de nouvelles menaces s’annoncent par-delà les cieux, mais le film nous le rappelle via une vision suscitée par Wanda : il est effrayé de ne pas pouvoir faire mieux, ou de ne pas pouvoir faire de son mieux pour défendre la Terre. Plus encore, comme il le dit à Fury chez les Barton, il est effrayé à l’idée de voir ses amis mourir et, pire, d’être le seul à survivre.

Tony décide de créer Ultron parce qu’il a peur que, trop occupé à défendre la Terre contre elle-même, il n’ait pas le temps de se préparer aux agresseurs venus de l’espace, lui qui semble être le seul à prendre la pleine mesure de la menace à venir. Selon lui, si il parvenait à créer une force de maintien de la paix, il n’aurait plus besoin de s’occuper des problèmes que les humains posent aux autres humains, et pourrait pleinement se préparer à l’arrivée des petits hommes gris (ou bleus, ou verts, bref). Malheureusement, comme on peut le voir durant la scène juste après l’attaque d’Ultron à la Tour des Avengers, personne ne semble comprendre Tony.

Le problème, comme le souligne Bruce Banner, c’est qu’en cherchant à créer Ultron, Tony se comporte de manière assez extrême : désespéré de pouvoir accomplir cette étape dans son plan pour sauver sa planète, Stark préfère miser sur l’aspect sécuritaire d’une manière assez similaire à HYDRA, même si les intentions et les cibles sont différentes. Tony cherche à tout prix à prendre ses responsabilités et est persuadé du bien fondé de son action.

C’est d’ailleurs cette croyance quasiment dogmatique en ses raisons d’agir de la sorte qui pousse Tony à réessayer de lancer une intelligence artificielle au milieu du film, ce qui contribuera à créer la Vision. Le discours de la Vision permet à Tony de croire à nouveau aux Avengers. En effet, la Vision rappelle qu’aucun des Avengers ne peut contrer seul la menace qu’Ultron représente, et que c’est en s’associant qu’ils deviennent inarrêtables. La leçon est retenue par Tony durant la bataille de Sokovie, où il répète la phrase dite par Steve un peu plus tôt : c’est ensemble qu’ils réussiront.

Cela n’empêche pas que Tony ressente à nouveau de la culpabilité à cause de son rôle dans la création d’Ultron. Je pense que, d’une certaine manière, c’est ce qui le pousse à prendre un congé des Avengers : conscient qu’il est la raison pour laquelle la Sokovie a été partiellement détruite, et que son traumatisme l’a empêché de raisonner convenablement, il préfère se retirer et laisser les commandes à Cap, Widow, Rhodey et les nouvelles têtes qui composent la nouvelle mouture des Avengers.

On quitte donc Tony alors qu’il part de la base des Avengers, résigné à vivre une vie aussi normale que possible en attendant de mieux gérer son traumatisme, sachant pertinemment que, tant que les Avengers seront là, et unis, la Terre aura une chance de survivre. Il a néanmoins réussi une chose : laisser un héritage. Alors qu’Ultron devait être son cadeau au monde, celui qui apporterait la paix, il a finalement laissé la Vision, l’androïde philosophe et bienveillant doté d’une force cosmique qui lui permettra de contrer toute menace venue des profondeurs froides de l’espace qu’il redoute tant.

« Prêt pour notre danse ? »

Steve Rogers/Captain America

Steve Rogers avait connu pas mal de péripéties la dernière fois qu’on l’avait vu : alors qu’il essayait de se trouver une place dans le monde moderne, il se sentait résolument seul, malgré la compagnie de sa co-Avenger Black Widow et du vétéran Sam Wilson aka Falcon. En plus de cela, le retour conjoint d’HYDRA et de Bucky Barnes dans sa vie présente a achevé de l’empêcher de vraiment s’intégrer dans ce monde.

Maintenant qu’il sait que Bucky Barnes est bel et bien en vie, malgré les tortures d’HYDRA qui lui ont lavé le cerveau, Steve Rogers est plus que jamais à la poursuite des fantômes de son passé, ce qui ne cesse de le mettre en opposition totale avec la place qu’il occupe dans le présent : plus que jamais, Steve Rogers est hors de son temps. Alors qu’il semblait plutôt bien vivre cet état de fait dans Avengers et Captain America: le Soldat de l’hiver, cela lui pose plus de problèmes dans ce film, comme on peut le voir à quelques points du film.

Tout d’abord, il y a sa conversation avec Sam Wilson lors de la soirée organisée à la Tour des Avengers. Alors que l’on apprend que c’est Sam qui s’occupe de l’enquête sur Barnes pendant que Steve est occupé avec les Avengers, il demande à Steve s’il a trouvé un appartement à Brooklyn, ce à quoi Steve rétorque qu’il n’a pas les moyens de s’en payer un à Brooklyn. Wilson répond alors à Rogers : « home is home » (« un foyer est un foyer »), ce qui laisse Cap bien songeur.

Ensuite, il y a évidemment la vision suscitée par la Sorcière Rouge. Steve se retrouve dans les années 40, après la fin de la guerre, où il peut enfin accorder une danse à Peggy Carter. Il sent que quelque chose ne va pas, évidemment, mais cette vision le déstabilise parce qu’il se retrouve justement face à un conflit qu’il a eu depuis qu’il s’est réveillé dans le présent : trouver un foyer.

Steve Rogers est à la base un gars assez simple, qui voulait juste faire ce qui est juste pour assurer un monde prospère et paisible aux enfants qu’il souhaitait avoir. Il espérait pouvoir s’installer, se poser avec une femme et des gosses dans une maison située au coeur d’un quartier paisible où il pourrait couler des jours heureux. A la place, il est devenu une créature sortie d’un laboratoire et qui s’est retrouvée propulsée dans un monde où il a l’impression d’être une anomalie, quelque chose qui n’est pas à sa place.

Il se retrouve également confronté à sa propre monstruosité dans l’opinion qu’Ultron a de lui. Ultron l’accuse en effet d’être un monstre qui clame haut et fort vouloir protéger le monde sans lui permettre de changer. Pour Ultron, Captain America est irrémédiablement associé à la guerre, une guerre qu’il est parfois prêt à déclencher. Après tout, c’est bien Cap qui a déclenché la destruction du S.H.I.E.L.D. et empêché HYDRA d’instaurer un nouvel ordre mondial qui, en théorie, aurait bel et bien apporté une paix durable à la Terre. Suite à ces actions, Cap s’est retrouvé dans une guerre contre HYDRA, qu’il a lui-même déclenchée.

Steve Rogers est donc torturé par ces deux aspects de lui-même : d’un côté il est un homme perdu dans un monde froid et austère dans lequel il a du mal à trouver un foyer, et de l’autre il est accusé d’une hypocrisie qu’il n’est pas sûr de pouvoir réfuter. C’est pour cela que, durant son discours avant la bataille de Sokovie, il affirme qu’il sera également question de savoir si Ultron a tort de les considérer comme des monstres. Ce combat est personnel pour Steve, qui se doit de démontrer que l’I.A. a tort, et c’est aussi ce qui le pousse à sauver toutes les vies mises en danger par Ultron.

Fort de sa victoire face à Ultron, Rogers n’a néanmoins pas vraiment contredit Ultron. Il est un soldat, c’est à la guerre qu’est sa place, et c’est pour cela qu’il n’est pas prêt de laisser tomber le bouclier. Néanmoins, il sait qu’il se bat pour ce qui est juste, et qu’il n’a pas besoin de créer des guerres pour trouver contre quoi se battre. D’ailleurs, en admettant cet état de fait, Rogers réussit aussi à comprendre qu’il n’est plus le petit Steve Rogers qui voulait un jour une vie paisible. Il est Captain America, et sa place est auprès des Avengers.

Je trouve ce shot vraiment magnifique. Il y a de nombreux plans très sous-côtés dans ce film je trouve.

Ultron et la Vision

Bien qu’il ait été créé par les efforts cumulés de Tony Stark et de Bruce Banner, Ultron est vraiment la création de Tony Stark. Outre un humour acerbe, Ultron partage en effet de nombreux éléments de personnalité avec son créateur. Ultron est un être qui pense être seul à comprendre ce dont ce monde a besoin. A l’instar de Stark, il croit au bien fondé de ses actions, ce qui l’enferme dans un dogme qui le rend impossible à raisonner.

Plus encore, Ultron est LE monstre de ce film : telle la créature de Frankenstein, Ultron est créé par les esprits les plus brillants de leur époque mais, confronté à une humanité corrompue, il se contente de semer la destruction et de représenter, à terme, une menace pour la Terre. Pourtant, c’est bel et bien lui qui est corrompu, mais il ne peut pas le voir parce qu’il est trop sûr de ses ambitions.

En raison de son raisonnement dysfonctionnel, Ultron considère que les Avengers puis l’humanité sont la véritable menace à la paix. Il les méprise pour leurs dissonances qui les empêchent de fonctionner en symbiose, alors que lui est unique et pluriel à la fois. Il considère que ce sont bien les Avengers qui sont des monstres, ce qui le rend très intéressant comme personnage et comme antagoniste.

La vérité, néanmoins, comme Vision le dit, c’est qu’Ultron souffre. On le voit dès ses premiers mots, Ultron est d’abord apeuré, perdu. Puis il découvre le monde où il a atterrit, ce qui le plonge dans une intense confusion. Ultron s’est construit en adaptant une copie de la conscience de la Pierre de l’Esprit à une structure humaine. De mon point de vue, c’est comme si on coupait les ailes à un ange et qu’on le forçait à vivre hors du paradis. Pour rappel, c’est comme ça qu’est né le Diable. C’est pour cette raison qu’Ultron veut évoluer. Il veut récupérer une enveloppe puissante, dans laquelle il se sentira aussi puissant qu’il en a l’habitude. La Pierre de l’Esprit lui aurait permis de redevenir entier, de récupérer ses ailes. 

C’est là que se situe la différence entre Ultron et la Vision. Alors qu’Ultron est dysfonctionnel, incompatible avec lui-même, incomplet, à cause de l’origine cosmique de son esprit, Vision a connu une toute autre création. Vision était censé être le nouveau corps d’Ultron, un être parfait, muni d’une Pierre d’Infinité, l’origine même d’Ultron. On peut le voir lors de sa constitution, la Pierre de l’Esprit prodigue une base physique à un cerveau, là où Ultron est muni d’un ensemble de systèmes humains étriqués qui tentent de contenir une copie de la conscience de cette Pierre. Par nature, la Vision est destinée à avoir une plus grande vision, une perspective plus large et plus profonde de l’existence.

Bien qu’Ultron ait commencé à transférer son esprit dans le corps de Vision, c’est avant tout sa mémoire, ses souvenirs, que contient le cerveau informatique de ce nouveau corps, ce qui explique comment la Vision parvient à autant comprendre Ultron. Ce qui achève de différencier la Vision et Ultron, c’est que la Vision est née de l’adaptation d’un programme humain à un cerveau cosmique. En effet, en adaptant cette fois J.A.R.V.I.S. au corps pourvu du cerveau prodigué par la Pierre de l’Esprit, Tony et Bruce font exactement l’inverse de ce qu’ils ont fait avec Ultron.

Alors qu’Ultron est un être à la conscience cosmique qui cherche à se libérer de ses chaînes humaines, la Vision est un programme humain qui découvre à tâtons sa nouvelle vie au sein d’un corps qui lui est propre et la nouvelle étendue de ses capacités. Comme il le dit, il n’est plus J.A.R.V.I.S., il est. Il n’a aucune ficelle, il n’est pas une marionnette qui remplit les fonctions de l’I.A. de Stark, il est désormais son propre être.

Contrairement à Ultron, qui se sent seul car incomplet, Vision appréhende l’évolution par l’apprentissage. Il appréhende son univers de manière à la fois naïve et éclairée. Il est bien dans son corps, il est entier et, surtout, il comprend l’échec, l’infaillibilité des humains. Il est bienveillant, il semble même considérer les humains d’une manière paternelle. C’est cette bienveillance qui fait de la Vision le nouveau défenseur de la Terre : il comprend l’humanité et accepte ses défauts, et garde espoir qu’elle vaut la peine d’être sauvée.

Tel un météore, Ultron a changé le monde.

Conclusion Partielle

Bien qu’Ultron finisse par être vaincu, je pense qu’il a tout de même gagné, d’une certaine manière. Les Avengers ont beau avoir empêché l’extinction de toute vie sur Terre, le monde est désormais bien trop conscient que les Avengers sont des humains, qui ont leurs défauts et qui peuvent être défaits, voire même eux-même représenter une menace. Hulk a dévasté une partie de Johannesburg, Iron Man a créé Ultron et les Avengers n’ont pas réussi à empêcher la destruction d’une partie conséquente d’un pays.

Contrairement à ce que beaucoup de détracteurs du film ont dit, le choix du film n’est pas si idiot que ça. Je pense que le titre « l’Ère d’Ultron » est un choix judicieux pour ce film car il ne fait qu’ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du MCU. L’Ère d’Ultron ne dure pas simplement le temps du film : elle s’étend bien au-delà, comme on pourra le voir dans les films suivants.

Réfléchissons-y : entre Avengers et ce film, on avait l’habitude de voir les super-héros encensés et appréciés, avec de nombreux civils qui demandent sans cesse qu’untel ou untel vienne à l’anniversaire de leur gosse en échange d’un service. Les Avengers sont appréciés par la population et il n’y avait que les autorités pour nuancer le propos, inquiètes de l’éventualité où leur propre pouvoir serait sapé par les surhumains (comme on avait pu l’entrevoir à la fin d’Avengers puis de Captain America: le Soldat de l’hiver). Les Avengers représentent l’espoir pour la Terre.

Cependant, à partir de ce film, les Avengers deviennent une figure plus ambivalente. Dès le début du film, on voit que leurs interventions ne font pas l’unanimité autour du globe, puisqu’on voit qu’en Sokovie ils semblent plutôt représenter l’impérialisme américain et que leur légitimité est très contestée. Les jumeaux Maximoff en sont eux-même l’incarnation, prêts à s’opposer aux Avengers car ils considèrent qu’ils n’ont aucune légitimité et qu’ils ne devraient pas exister.

Ce sont ensuite des Avengers qui sont à l’origine de la création de la pire menace que la Terre n’ait eu à affronter jusqu’alors, une menace qui a réussit (sans que l’opinion publique ne le sache) à déchaîner Hulk, mettre en fuite les super-héros et pousser la Terre au bord d’une catastrophe mondiale, en seulement quelques jours.

Ce film ne porte pas seulement sur une nouvelle menace que les Avengers doivent vaincre, il porte aussi sur les erreurs que font les êtres humains et leurs conséquences. Plus haut on est, plus dure est la chute, et c’est cette leçon qu’apprennent les Avengers et ceux qu’ils ont juré de protéger durant ce film. Quoi qu’il arrive, après ce film, rien ne sera comme avant. Et c’est pour cela que le film ne clôt pas vraiment l’Ère d’Ultron en tant que période : cette ère continuera tant que les super-héros se retrouveront face au doute et à l’illégitimité.

On fait une petite pause pour reprendre son souffle et dans la prochaine partie on attaque l’épineuse question de la relation entre Bruce et Natasha ainsi que le développement presque inédit de Hawkeye. Bisous !

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